Tubercules contre les monticules de déchets

Non seulement parce que les céleri, betterave, etc. contiennent de précieux nutriments et vitamines, mais aussi parce qu'ils peuvent nous les fournir tout au long de l'hiver jusqu'au printemps. Et comme s'ils venaient directement du jardin en plus, car contrairement aux autres légumes qui doivent recevoir un traitement spécial pour leur conservation, les tubercules ont juste besoin d'être correctement entreposés. Tout commence par le choix: les légumes qui commencent déjà à être abîmés en automne devraient être consommés en premier lieu. Tous les autres peuvent être débarrassés de leur verdure (ne pas jeter!), grossièrement nettoyés (et non lavés!) et idéalement stockés dans une cave fraîche et humide. Le mieux étant dans des caisses en bois, éventuellement sur un lit de sable humide – excepté pour les pommes de terre. Un garage ou une grange peuvent aussi faire l'affaire. L'important étant qu'il fasse aussi sombre que possible et que la température ne dépasse pas les 10 degrés.

Beaucoup de ces légumes-tubercules renferment aussi une bonne partie des vitamines et des nutriments dans leur peau. Il serait donc dommage de les jeter directement. Si l'on prend le cas des betteraves par exemple, on peut très bien manger la peau avec le reste du légume. Ce sera même peut-être pour certains une révélation gustative, car elle a un goût plus prononcé que la betterave elle-même. En fonction du plat ou du légume, cela peut toutefois valoir la peine de l'éplucher, ce qui ne signifie pas pour autant que les épluchures ne peuvent pas être utilisées. Par exemple pour un bouillon, ou comme chips. C'est la nouvelle tendance que l'on appelle «Root to Stem» ou encore «Leaf to Root», analogue à l'idée de «Nose to Tail» pour les animaux, et qui consiste à tout utiliser, de la racine à la tige, ou de la feuille à la racine, en vivant au passage la joie de nouvelles expériences: avec des arômes surprenants et un festival de vitamines et de substances nutritives à la clef.