Foodwaste

Le poisson: bien plus que du filet

Des nageoires aux branchies

Le poisson et les fruits de mer totalisent à peine un petit pourcent des déchets alimentaires. Un «petit» pourcent, cela représente quand même dans le monde 22 millions de tonnes qui partent chaque année aux ordures.

Cet état de fait est en partie imputable à la pêche et au stockage. Mais nos habitudes alimentaires y sont aussi pour quelque chose. En effet, ce que nous préférons largement chez le poisson, c'est le filet. Mais c'est aussi loin d’être la seule partie qui puisse être valorisée, même s’il y a des différences d'un poisson à l'autre. La peau par exemple permet le plus souvent de mitonner de délicieux snacks croquants. Les parties ventrales, elles, achèvent le plus souvent leur course à la poubelle lors du filetage, alors que l'on peut facilement en faire des galettes ou une soupe. Le grand classique de l'utilisation totale de l'animal reste encore et toujours le fond de poisson. Dans ce cas, c'est carrément toute la carcasse qui peut être utilisée avec des restes de légumes, des oignons et quelques épices. Si elles n'ont pas déjà été employées, on peut y mettre aussi les parties ventrales et la peau. Le fond de poisson se garde sans problème au congélateur pour un usage ultérieur, en vue d'une sauce ou d'une soupe.

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