Voici pourquoi le café devient un luxe

En Suisse, le petit-déjeuner doit comporter au moins un café. Une habitude certes, mais qui coûte de plus en plus cher.

LA SUISSE EN TÊTE
Une personne en Suisse boit en moyenne près de trois tasses de café par jour. Nous sommes ainsi largement en tête des comparaisons internationales. Dans les res-taurants, c'est le café crème qui reste le plus souvent commandé. Bien que l'expresso rattrape peu à peu son retard, suivi de près par le cappuccino. Mais la Suisse fait également partie des leaders mondiaux dans le commerce du café. Plus de soixante-dix pour cent du café mondial est commercialisé via la Suisse. Un com-merce confronté à un nombre croissant de défis.

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE COMME FACTEUR DE HAUSSE DES COÛTS
Il y a d'abord le changement climatique: qu'il s'agisse de périodes de sécheresse au Brésil ou d'inondations au Viêtnam, les conséquences en sont des pertes de récoltes douloureuses. Parallèlement, la consommation mondiale de café augmente, ce qui fait grimper les prix du café vert. À cela vient s'ajouter l'augmentation des coûts fixes dans la restauration en général. Mais il n'est pas recommandé pour autant d'économiser sur la qua-lité du café. Car les clients suisses ne se contentent pas de boire beaucoup de café, ils sont aussi très attachés à ce qu'il soit bon. Et un peu de luxe est aussi permis au petit-déjeuner.

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